Replay : « Synode sur la synodalité, ce qui a bougé, ce qui est à bâtir.»
Réfléchir et débattre sur les grandes questions sociales et sociétales dans le contexte européen.
Garantissons à tous l’accès aux soins palliatifs avant d’envisager une aide active à mourir
Chaque semaine, un regard différent sur l'actualité.
Régulièrement les Semaines sociales de France proposent un voyage apprenant principalement au cœur des institutions européennes pour comprendre, échanger ensemble et avec les députés européens mais également en France dans des quartiers.
Les principes de la pensée sociale de l'Église sont tous orientés vers le respect et la promotion de la dignité humaine. La dignité procède du fait que toute personne est créée à l'image de Dieu et qu'elle est appelée au salut.
La plateforme met en avant les initiatives de terrain en relation avec la pensée sociale chrétienne. Ces témoignages alimentent vos réflexions et vous donnent envie de vous engager pour dupliquer autour de vous ces actions ? Contribuez vous aussi la plateforme. Partagez vos initiatives via via plateformedubiencommun@ssf-fr.org
Dossier Rencontres anuelles
Dimanche 4 Octobre 2015 – Religions et cultures, ressources pour imaginer le monde – 90ème session.
Prendre conscience de notre vision du monde et éventuellement la modifier, nourrir notre espérance, discerner ce à quoi Dieu nous appelle, nous préparer à nous engager ou à renouveler nos engagements avec un souffle nouveau ; voici ce que nous avons fait durant ces trois jours. Dans dix minutes, nous allons entendre un bouquet d’engagements chrétiens, dont nous pourrons tirer de l’inspiration. Mais je veux saluer ici tous les engagements que chacun d’entre vous portez déjà. J’espère que vous repartirez encouragés, « décoiffés », déplacés, remis en route. Je voudrais introduire ce temps en abordant les moteurs de l’agir chrétien : qu’est-ce qui nous encourage ou nous pousse à agir dans ce monde ? Mais avant de commencer, deux choses :
Même si Marianne Sébastien le disait avec un vocabulaire parfois un peu ésotérique, elle a dit des choses essentielles sur le souffle. Vous le savez sûrement, le mot hébreu ruah, en grec pneuma, veut dire à la fois souffle et Esprit de Dieu. Dans le chant, nous avons besoin de laisser de la place en nous pour faire entrer l’air. Et ce « vide », cet espace laissé pour notre colonne d’air, est au centre de nous. Eh bien, pour l’Esprit de Dieu, c’est la même chose. Pour être portés par l’Esprit saint, pour discerner, nous avons besoin de laisser place au centre de nous. Le discernement précède et accompagne l’action, l’engagement. Essayez d’agir en apnée ; vous verrez que vous n’irez pas bien loin.
Commençons maintenant par les moteurs qui ne sont pas spécifiquement chrétiens. Le premier moteur que je voudrais désigner, c’est l’engagement au nom du vivre-ensemble. Nous sommes des citoyens, des voisins, des amis, des collègues. Souvent, nous avons des engagements sans même nous en rendre compte, juste en vivant avec les autres. Les engagements sociaux ou environnementaux peuvent être vécus simplement au nom de la construction d’une société vivable pour nous tous.
Un autre moteur très courant de l’engagement, c’est le besoin d’être reconnu, valorisé. Parce que nous faisons bien quelque chose ou parce que nous aimons cela et que d’autres reconnaissent que nous le faisons bien.
Un troisième moteur de l’engagement, souvent inconscient, est l’engagement parce que les autres le font aussi. Une cause qui n’était pas prioritaire pour moi peut le devenir, parce qu’elle compte pour d’autres autour de moi. Ca peut être le cas pour un sujet « à la mode » comme l’engagement contre les changements climatiques, auquel nos Églises sont en train de se convertir, ou pour la lutte contre une maladie, parce que tout à coup un de mes proches est touché.
Certains moteurs peuvent être ambigus, voire négatifs : le besoin d’être reconnu fait que l’on ne fait pas les choses pour les autres, « gratuitement », mais pour soi. Et faire par conformisme entraîne le risque d’un engagement superficiel. Mais souvenons-nous toujours que Dieu utilise nos faiblesses et nos erreurs pour faire le bien. Comme Dieu le dit sous la plume de Paul dans la 2ème épître aux Corinthiens : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. » (2 Co 12,9) Pour prendre un exemple, même si j’étais sensibilisée avant, j’ai commencé à m’engager pour le climat il y a seulement 18 mois, parce que le sujet était d’actualité et qu’il y avait un besoin au niveau de la Fédération protestante de France ; et c’est en discutant, en collaborant avec d’autres que c’est devenu un engagement plus personnel. Dieu crée les occasions, il ouvre des portes, il renverse des situations. L’important est que notre engagement ne devienne pas un but en soi, mais un service rendu à Dieu, sinon nous risquons de nous y épuiser ou de ne plus faire sa volonté mais la nôtre.
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