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Dossier Rencontres anuelles
Dimanche 19 Novembre 2017 – Quelle Europe voulons-nous ? – 92ème session.
1er fil rouge théologique et spirituel, entre Frère Aloïs, prieur de la Communauté de Taizé et Fanny Cheyrou, journaliste à Panorama
—-Fanny Cheyrou : Hier matin, sur la question de l’Europe à l’épreuve du réel, les invités ont parlé du long chemin qui reste à parcourir pour l’Europe et ses acteurs. Vous, frère Alois, vous nous avez rappelé que l’Europe est née de ce miracle de la réconciliation franco-allemande. Le résultat de ce miracle, c’est ma génération, une génération de la paix, en tout cas pour l’Europe occidentale. J’ai écrit un texte pour Panorama sur le thème de l’Europe qui cherche sa boussole dans lequel la vieille dame que je cite est ma grand-mère : « Chez mes parents, on ne disait pas les Allemands, mais les Boches ! Ça ne me viendrait plus à l’esprit. C’est une chose qui a existé mais qui ne peut plus exister. » Nous avons connu la guerre à travers le récit de nos grands-parents ou des manuels d’histoire. Frère Alois, vous êtes un peu responsable d’une génération qui oublie parfois le prix de la paix. Comment ne pas oublier le prix de la paix ?
Frère Alois : En effet, cette réconciliation nous donne une responsabilité. Nous vivons une période de paix en Europe, mais c’est un peu trompeur, nous avons quand même eu les guerres dans les Balkans. À Taizé dans les années 90, des Croates et des Serbes se sont rencontrés et ont dialogué, signe que les jeunes sont capables de préparer la paix. Nous avons un conflit armé en Ukraine, aux portes de l’Europe, et nous avons reçu à Taizé des jeunes Ukrainiens et Russes qui ont cherché à s’écouter mutuellement. La prière commune a aidé ces jeunes à écouter l’autre, à comprendre que l’autre a souffert aussi. Nous avons tous ces autres conflits en Syrie, au Moyen Orient, au Mali, au Soudan du Sud où la guerre civile fait fuir des gens qui arrivent chez nous. La paix en Europe est donc une image trompeuse.
[…]
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