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Dossier Rencontres anuelles
Dimanche 20 Novembre 2016 – Ensemble, l’éducation – 91ème session.
Avec Samuel Béguin, de Scouts et Guides de France, Amandine Riou, du MRJC Franche-Comté, Bosco Ménard, enseignant dans un lycée à Bobigny, Astrid Barthélémy, du REFEEDD et Théophile Grzybowski, de CoexisterPrésident de la séance : Pierre-Yves Stucki, administrateur des SSF et pilote de la session « Ensemble, l’éducation »
Pierre-Yves Stucki : Nous avons souhaité laisser la parole aux jeunes générations et nous leur avons demandé de se présenter et de répondre à ces questions : quelles attentes, quelle vision avez-vous de l’éducation ? Qu’est-ce qui vous fait rêver ?
Bosco Ménard : Je suis enseignant en lycée technologique à Bobigny. Selon moi, ce qui manque le plus à l’éducation, c’est le temps. On a urgemment besoin de prendre le temps, surtout pour trois différents types d’acteurs concernés par l’éducation. Les premiers, par ordre d’importance croissante, ceux pour qui c’est le plus simple, ce sont les bénévoles et les professionnels de l’éducation. De multiples idées ont été énoncées pour faire entrer les associations dans l’école, pour valoriser les travaux des enseignants qui s’investissent dans des clubs de jardinerie, de musique, de théâtre, au sein de leur lycée, souvent bénévolement. Je pensais qu’il y avait consensus à ce sujet, j’ai compris que certains veulent vraiment sanctuariser l’école. Les deuxièmes acteurs sont les parents. Il faut redonner du temps aux parents pour élever leurs enfants. J’ai demandé à mes élèves de 1ère leur avis sur ce qu’il faudrait changer. Après avoir proposé de supprimer l’école, puis d’éduquer les professeurs, ils ont parlé d’un problème que beaucoup d’entre eux rencontrent : un manque de présence parentale, surtout ceux qui ont des horaires décalés, vigiles, caissiers, professions de santé, personnel de ménage. Je pense que nous avons une responsabilité collective par rapport à ces métiers. Nous faisons attention à ce que nous consommons, nous pourrions faire attention à qui nous rend service et à quelle heure, et permettre à ces gens de retourner auprès de leur famille. Enfin, troisièmes acteurs, les enfants à qui il faut redonner du temps. Je vais utiliser une métaphore : les programmes qu’on nous propose sont fondés sur l’espoir que les enfants, comme les plantes, croissent tous les ans à la même vitesse. Les plantes, en fait, poussent en fonction de la profondeur de leurs racines, de leur ensoleillement. Or, nous n’avons aucune idée de la profondeur des racines de nos élèves, ni de l’ensoleillement dans leur famille. Il est vain d’espérer qu’ils poussent au même rythme.
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