« Que peut-on espérer de la COP28 de Dubaï ? »
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Chaque semaine, un regard différent sur l'actualité.
Régulièrement les Semaines sociales de France proposent un voyage apprenant principalement au cœur des institutions européennes pour comprendre, échanger ensemble et avec les députés européens mais également en France dans des quartiers.
Les principes de la pensée sociale de l'Église sont tous orientés vers le respect et la promotion de la dignité humaine. La dignité procède du fait que toute personne est créée à l'image de Dieu et qu'elle est appelée au salut.
La plateforme met en avant les initiatives de terrain en relation avec la pensée sociale chrétienne. Ces témoignages alimentent vos réflexions et vous donnent envie de vous engager pour dupliquer autour de vous ces actions ? Contribuez vous aussi la plateforme. Partagez vos initiatives via via plateformedubiencommun@ssf-fr.org
Dossier Rencontres anuelles
Comprendre le phénomène du réchauffement climatique est la première étape si l’on veut analyser son impact pour l’économie.
Les connaissances scientifiques conditionnent les analyses économiques.
Ainsi toute activité humaine génère une émission de gaz à effet de serre et une augmentation du stock de ces gaz dans l’atmosphère terrestre, d’où un moindre échappement d’énergie qui provoque un réchauffement de la planète, et en conséquence un changement du climat, lui-même source de lourds effets sur l’économie, la vie humaine et l’environnement. Par ailleurs, les gaz à effet de serre persistent plusieurs centaines d’années dans l’atmosphère. L’inertie du système est forte même si la chaîne de causalité comporte des incertitudes à chacune de ses étapes. Notre réflexion doit donc se faire sur le terrain de l’économie du risque et de l’incertitude – risque et incertitude que nous ne pouvons pas éliminer, mais que nous sommes en mesure de réduire en grande partie. Le défi est là.
Du point de vue de la théorie économique, rappelons aussi que les émissions de gaz à effets de serre sont des « externalités » : nous ne payons pas pour les coûts que nous infligeons aux autres aujourd’hui et dans le futur. De ce point de vue, le changement climatique est un échec majeur du marché, le plus important connu à ce jour, et un défi unique pour l’économie. De plus, il s’agit d’une externalité dont les dimensions vont au-delà de celles que l’on constate, en analyse économique, pour les phénomènes de congestion ou de pollution : les émissions de gaz à effet de serre sont un phénomène de dimension mondiale ; elles engagent le long terme ; elles comportent des risques et des incertitudes ; elles sont potentiellement porteuses d’un changement majeur et irréversible. C’est pourquoi l’analyse économique et les politiques doivent être : de dimension internationale, de long terme, avoir à l’esprit l’économie du risque, et enfin, aller au-delà des changements à la marge, ordinairement le quotidien des économistes.
Les prévisions de l’impact du changement climatique
Le tableau ci-contre présente les niveaux de stabilisation et les fourchettes de probabilité pour les hausses de température. Il illustre les types d’effets que le monde pourrait connaître alors qu’il atteint un équilibre avec des concentrations plus élevées de gaz à effet de serre.
• La partie supérieure indique la gamme des températures projetées à des niveaux de stabilisation situés entre 400 ppm et 750 ppm équivalent CO2 à l’équilibre (Ppm = partie par million, unité utilisé par les scientifiques, en toxicologie ou chimie par exemple. 1 ppm égale à 1 milligramme par litre). Les lignes horizontales continues indiquent la fourchette 5 % – 95 % basées sur des estimations de la sensibilité climatique provenant du GIEC (Groupe Intergouvernemental pour l’Etude du changement Climatique) en 2001.
• La ligne verticale montre la moyenne du 50e point de pourcentage. Les lignes pointillées signalent la fourchette 5%-95 % basée sur onze études récentes.
• La partie inférieure du tableau illustre la gamme des effets attendus aux différents niveaux de réchauffement. Les scientifiques ne sont pas certains du rapport entre les changements de température moyenne du globe et les changements climatiques généraux, spécialement en ce qui concerne les changements dans les précipitations. Mais s’il est vrai qu’il reste beaucoup à apprendre, il est assuré qu’un changement climatique incontrôlé mènera le monde dans l’inconnu.
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