Réfléchir et débattre sur les grandes questions sociales et sociétales dans le contexte européen.
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Chaque semaine, un regard différent sur l'actualité.
Régulièrement les Semaines sociales de France proposent un voyage apprenant principalement au cœur des institutions européennes pour comprendre, échanger ensemble et avec les députés européens mais également en France dans des quartiers.
Les principes de la pensée sociale de l'Église sont tous orientés vers le respect et la promotion de la dignité humaine. La dignité procède du fait que toute personne est créée à l'image de Dieu et qu'elle est appelée au salut.
La plateforme met en avant les initiatives de terrain en relation avec la pensée sociale chrétienne. Ces témoignages alimentent vos réflexions et vous donnent envie de vous engager pour dupliquer autour de vous ces actions ? Contribuez vous aussi la plateforme. Partagez vos initiatives via via plateformedubiencommun@ssf-fr.org
Dossier La Tribune du Christianisme social
– Serait-il possible de mener un grand débat permanent pour partager la responsabilité des réformes à venir avec l’ensemble des Français ?
– Serait-il possible au nouveau Président de donner des gages pour un renouveau du fonctionnement de notre démocratie et considérer que la participation des citoyens devienne un droit fondamental ?
Actuellement, la participation des citoyen est plutôt considérée comme un frein inutile et un droit secondaire malgré la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité [1].
Il faudrait réaffirmer les droits fondamentaux de notre démocratie et fonder, peut-être, une Convention citoyenne acceptée par tous pour un renouveau démocratique avec des enquêtes, des débats publics, des pétitions citoyennes, des assemblées citoyennes délibératives… afin de construire une société plus juste, plus solidaire, plus respectueuse de l’ environnement, de recomposer un pays fracturé en quatre blocs et d’ éviter une rupture démocratique.
Voilà certes un beau et difficile chemin à parcourir pour éviter de rester englués dans une verticalité du pouvoir qui ne correspond pas aux attentes de la population sous peine de générer une insatisfaction et une défiance croissantes .Car l’ extrême faiblesse de l’intégration de la participation citoyenne dans les décisions publiques est patente alors qu’ il est indispensable de retisser inlassablement le lien entre représentants et représentés, de donner une véritable place aux citoyens et pas seulement pour questionner et /ou interroger mais pour decider , c’ est à dire aller au bout du processus, en inventant de « nouvelles échelles de décision » dans notre système politique.
Ainsi, l’avenir pourrait-il devenir désirable si nous pouvions en être, pour une part, les acteurs et que les partis politiques acceptaient de jouer le jeu ?
En un mot, entrer dans une vision de convergence permettrait d’ affronter cette sorte de « crise de l’avenir, » impactée aujourd’hui par la pandémie, la reprise de la guerre, la catastrophe climatique annoncée, la représentation politique dans un état très préoccupant !
A nous de penser autrement pour habiter cette terre, de faire les bons choix collectifs pour devenir les acteurs de notre avenir en ayant compris qu’ il nous faut enclencher un autre comportement[3], préserver la biodiversité car le devenir du vivant, animaux- humains, est interdépendant et rigoureusement connecté à l’état de la nature que nous transformons totalement (déforestation, urbanisation, élevages industriels etc.),
Soyons conscients que notre survie sur cette terre dépend de notre volonté, de notre courage, comme l’expression profonde de notre humanité.
Marie-Noële Sicard
[1] La CNDP (Commission nationale du débat public) est en principe l’autorité administrative indépendante chargée de garantir l’ intérêt général qui, jusqu’à présent, apparaît totalement inefficace !
[2] Les propositions législatives et réglementaires de la Convention Citoyenne pour le Climat n’ont pas vraiment été prises en compte.
[3] Le remarquable documentaire de Marie-Monique Robin présenté en avant-première à l’UNESCO le 22 avril le jour de la fête de la terre « La fabrique des pandémies » montre magistralement que notre rapport à la nature doit changer si nous voulons protéger la santé humaine et construire une approche holistique préservant la biodiversité et la santé de la terre. Il sera présenté en avant-première au Collège des Bernardins le 9 mai à 14 h 30 et sur Ushuaia TV le 22 mai. A ne pas manquer !
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