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Chaque semaine, un regard différent sur l'actualité.
Régulièrement les Semaines sociales de France proposent un voyage apprenant principalement au cœur des institutions européennes pour comprendre, échanger ensemble et avec les députés européens mais également en France dans des quartiers.
Les principes de la pensée sociale de l'Église sont tous orientés vers le respect et la promotion de la dignité humaine. La dignité procède du fait que toute personne est créée à l'image de Dieu et qu'elle est appelée au salut.
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Dossier Rencontres anuelles
Dimanche 24 novembre 2024, 98e Rencontre des Semaines sociales de France, Institut catholique de Paris
Madame la Présidente des semaines sociales, chère Isabelle de Gaulmyn,
Messieurs les députés et, je dois dire, mes chers amis, Stéphane Viry et Dominique Potier,
Chère Sophie Thiéry,
Mesdames et Messieurs,
Je me présente devant vous sous l’amicale pression de Dominique Potier. Par respect pour le travail que nous venons d’évoquer, Dominique, Stéphane et moi, et ce travail parlementaire transpartisan réalisé en commun, je me devais de venir.
J’avais manqué un premier rendez vous à Cluny fin septembre. J’ai droit à une deuxième chance. Je la saisis donc aujourd’hui.
Je la saisis avec d’autant plus d’enthousiasme qu’elle me donne l’occasion de m’exprimer lors de cette rencontre des semaines sociales. La 98ème! De son coté, le Ministère du Travail a 118 ans : il a été créé en 1906. Votre mouvement comme l’institution que je représente aujourd’hui, ont traversé le siècle. Ce nombre impressionnant pousse à l’humilité et nous invite à inscrire nos pas dans ceux de nos prédécesseurs.
Je saisis cette chance de m’exprimer devant vous, aussi parce que des amis proches ont fait une partie de leur éducation avec les semaines sociales, notamment à Lyon. Mon parcours personnel est différent mais je mesure tout que ce que le catholicisme social puis la démocratie chrétienne ont apporté à
notre pays, leur contribution aux évolutions de la société.
Je mesure le rôle que joue, depuis 100 ans, votre mouvement qui contribue à la vitalité de la pensée sociale chrétienne, qui fait réfléchir, qui organise des rencontres, édite et publie, un mouvement qui est un moteur d’engagement dans la cité, souvent pour les autres et toujours pour le bien commun.
Depuis hier, plusieurs centaines de personnes débattent et réfléchissent guidés par une question faussement simple : pourquoi allons-nous travailler ?
J’apprécie beaucoup cette formule, moins angoissante et en tous moins écrasante qu’un « pourquoi travaillons-nous ? »
Ce verbe « aller » donne du mouvement et de la chair. Il me fait penser à cette distinction que nous a léguée Hannah Arendt. Travail, œuvre, action.
Arendt distinguait la dimension répétitive et nécessaire du travail dans sa fonction vitale et biologique : celui auquel nous nous rendons tous les jours, celui auquel nous devons aller.
L’œuvre aussi parce qu’en travaillant, nous construisons et nous contribuons à quelque chose de durable qui nous dépasse et nous prolonge.
L’action parce que nous travaillons rarement seul, le faisons à plusieurs, nous nous inscrivions dans des collectifs de travail, nous parlons, nous échangeons et nous créons un chemin.
Vous avez mobilisé des chercheurs, des acteurs, des experts et des témoins pour répondre à cette question. Je ne vais pas prétendre leur faire concurrence dans le temps qui m’est imparti mais je vais donc répondre moi aussi à cette question : en tant que Ministre du Travail pourquoi JE vais au travail, en partageant avec vous 5 convictions qui me guident quand je pars le matin.
Ma première conviction – qui est au cœur de mon engagement politique – comme je n’en doute pas de celui de Dominique et Stéphane, c’est que chacun a, par sa singularité et son humanité, quelque chose à apporter au monde. Et que le travail joue un rôle essentiel dans cette contribution que chacun peut
apporter.
Par sa fonction vitale et biologique, comme le rappelait Hannah Arendt.
Mais aussi parce que le travail est créateur d’estime de soi et de reconnaissance. J’ai encore en tête les paroles de Alexandre que j’ai rencontré avant-hier à l’occasion de la semaine européenne du handicap qui, atteint de trisomie 21, travaille au restaurant d’entreprise de l’Oréal qui m’a dit tout simplement en me racontant son parcours « je suis fier de ce que je suis. »
Et enfin parce que le travail est créateur de lien social et d’altérité, en ce sens qu’il contribue à nous ouvrir au monde. Le travail fait partie de ces « milieux naturels » chers à la philosophie Simone Weil – et il me plait de parler de cette grande philosophe lors de cette semaine sociale – quand elle écrit : « l’âme humaine a besoin par dessus tout d’être enracinée dans plusieurs milieux naturels et de communiquer avec l’univers à travers eux ».
C’est toute la force de la pensée de Hannah Arendt et Simone Weil d’aller bien au delà des écoles marxistes et libérales quand elles parlent de travail. Ce n’est pas que le lieu de la production, de la consommation et du capital. C’est aussi celui de notre être au monde et de notre capacité à nous projeter.
Et donc comme Ministre, aller au travail, c’est revenir aux fondamentaux de ce
qu’est un travail :
Le contributeur d’une vie décente. Et la décence ce n’est pas une valeur désuète, c’est aujourd’hui une valeur qui gagne à être portée, dans la société comme en politique. C’est une valeur d’avenir, comme Georges Orwell l’a bien décrit.
Un facteur essentiel d’estime de soi et de considération.
Une fabrique de lien social.
Et c’est précisément aussi parce que nombre de nos concitoyens retrouvent plus dans ces fondamentaux.
Qu’ils éprouvent une perte de sens et d’engagement dans la centralité donnée au travail.
Qu’ils peuvent ressentir comme une promesse creuse l’émancipation individuelle du travail quand le compte n’y est pas.
Qu’ils peuvent être attirer par les discours sur l’aliénation et l’exploitation, celui de la paresse.
Ma deuxième conviction quand je vais au travail le matin, c’est que la quantité de travail d’un pays est un des facteurs principaux de sa richesse et de son indépendance.
La France est le pays qui travaille le moins de l’OCDE : 664 heures par Français et par an, contre 730 heures en Allemagne et 770 heures dans la moyenne de l’Union Européenne et plus de 830 heures aux Etats-Unis.
Mais la durée annuelle n’est pas véritablement le problème même si le débat politique et médiatique achoppe aujourd’hui là-dessus. Certes, les travailleurs français à temps complet travaillent moins que leurs homologues européens, mais le temps partiel y est moins développé et nos indépendants travaillent plus qu’à l’étranger.
Le sujet, c’est le travail tout au long de la vie car nous entrons plus tard sur le marché du travail et nous en sortons plus tôt car depuis les premières préretraites de Raymond Barre nous nous sommes collectivement habitués dans notre pays à croire dans l’illusion que faire sortir les seniors du monde de l’entreprise aiderait à y faire entrer les jeunes.
D’où l’enjeu fondamental de la meilleur insertion professionnelle des jeunes de notre pays qui compte 1,2 millions de NEETS. L’apprentissage a été une vraie révolution culturelle pour montrer que c’est une voie royale – quel que soit le niveau de qualification – pour mieux s’insérer dans le monde du travail. Dans un pays qui a le culte du diplôme, qui privilégie injustement l’intelligence cognitive au détriment de l’intelligence du cœur et celle de la main – comme si ces intelligences étaient mutuellement exclusives – c’est un sacré changement. Il faut poursuivre résolument sur cette voie.
Et le maintien des seniors dans l’emploi reste un enjeu fondamental qui ne trouvera qu’en partie sa réponse à travers le report de 2 ans de l’âge de la retraite. L’accord seniors signé il y a 10 jours par les partenaires sociaux est un pas important mais il faut aussi un changement de regard de la société tout entière sur la question.
Et bien sûr poursuivre l’effort d’aller chercher ceux qui sont durablement éloignés du monde du travail comme les bénéficiaires du RSA : expérimentation dans 38 départements depuis 1 an, sortie de 42% du RSA en 1 an, sentiment d’augmentation de l’estime de soi et de la considération par les
bénéficiaires de pouvoir bénéficier de cette accompagnement renforcé, déploiement à partir du 1er janvier 2025 dans toute la France
Et pour revenir à la question de la quantité de travail, nous ne compensons pas ce moindre travail ni par la compétence, ni par la productivité, la France se situant respectivement 24ème et 27ème sur 37 dans les enquêtes internationales de l’OCDE.
Donc, oui, nous devons travailler plus, mieux et viser à la montée en gamme de notre économie vers l’industrie et l’innovation. C’est tout le sens de ce qui a été lancé depuis 2017 après là aussi des décennies de mirage autour de la « France des services ».
Ma 3e conviction en tant que Ministre du travail, c’est que pour travailler plus et plus longtemps encore faut il pouvoir « sortir du travail qui ne paie plus » pour reprendre le titre du livre de Antoine Foucher que vous avez sans doute aussi évoqué lors de ces journées. Je suis très heureuse pour lui car il est la 4e réédition ce qui montre le succès et l’engouement pour la question.
Au rythme actuel du pouvoir d’achat, il montre qu’il faudrait 80 ans pour doubler son pouvoir d’achat en travaillant contre 15 ans dans les années 1950-1970. Travailler ne permet plus à la majorité de nos concitoyens de changer de niveau de vie.
Et là nous arrivons au problème spécifiquement français qui est que le financement de la protection sociale pèse de manière anormalement élevée sur le travail, qui fait que nous avons l’écart le plus élevé en Europe entre le super brut payé par l’employeur et le net perçu par le salarié.
Pour soutenir l’emploi des non qualifiés et la compétitivité des emplois industriels, les gouvernements successifs ont allégé depuis 30 ans les cotisations patronales. Ce qui se justifiaient parfaitement mais qui aboutit aujourd’hui à des coûts irraisonnables : 80 milliards d’euros en tout en 2024 soit 1,5 fois le budget de l’Education nationale, en hausse de 20 milliards d’euros en 3 ans, soit l’équivalent du budget… du Ministère du Travail et de l’Emploi.
Pour stimuler le pouvoir d’achat des salaires les plus bas, là aussi les gouvernements successifs ont multiplié prime d’activité et autres… là aussi pour de bonnes raisons.
Mais ces continuums d’aides et d’exonérations de contributions salariales et patronales pour limiter l’écart entre coût pour l’employeur et salaire perçu, outre son coût, génère des trappes à bas salaires et inactivité qui ne sont plus tenables : pour qu’une femme au SMIC locataire et élevant seule ses 2 enfants voit son salaire net augmenter de 100 euros, il faudrait que son employeur l’augmente de 770 euros pour compenser la baisse de sa prime d’activité et de son aide au logement et absorber les baisses d’exonérations de charges patronales, comme l’a montré une étude de la DREES récemment. Cela ne peut plus continuer ainsi.
Dans l‘OCDE, nous sommes devenus le pays qui travaille le moins et l’un de ceux qui taxent le travail le plus : les 2 s’entretiennent en raison de choix collectifs qui taxent plus le travail que le capital, la consommation, les retraites ou la transmission.
J’ai été surprise de découvrir que le Ministère du travail est considéré comme un ministère social, là où je le vois aussi comme un Ministère économique : c’est le carnet de commande, la confiance en l’avenir, le compte d’exploitation du chef d’entreprise qui permettent les embauches ou le maintien de l’emploi. La question doit moins se poser sur des exonérations de charges pour corriger une taxation trop élevée du travail, mais par une révision de la taxation du travail.
Une fois les textes budgétaires passés, il faudra reposer à froid cette question. Et je dois ici que j’ai été consternée par la frilosité de tout le personnel politique à l’idée de décaler simplement de 6 mois l’indexation des retraites. Oui, il faudra poser la question dans le débat public. Et je ferai partie de ceux qui le feront.
Le salaire, c’est aussi la perspective d’évolution professionnelle quand la compétence devient essentielle et quand les plans sociaux dans certains secteurs se multiplient en raison de changement de modèle – je pense à l’auto, la grande distribution ou la chimie.
Les réponses en matière de formation et de reconversion sont aujourd’hui en France objectivement très complexes, en ce qu’elles dépendent du cadre individuel ou collectif, d’une mobilité interne ou externes, de destructions d’emplois ou non, de qui est le financeur, de quel type de formations… Il nous faut à la fois simplifier et surtout changer de braquer sur la question des reconversions et j’aurais l’occasion de réunir très bientôt les partenaires sociaux sur la question à la lumière des transitions démographiques, écologiques et numériques qui touchent tous les secteurs de l’économie plus ou moins brutalement et qui nous commandent d’accélérer sinon nous les subirons.
Ma quatrième conviction quand je vais au travail c’est que je dois me garder de biais cognitif et continuer à regarder le monde du travail dans sa globalité.
Le télétravail ne concerne que 1/3 des salariés, 2/3 ne peuvent pas en bénéficier car leur travail ne le permet pas.
En matière de conditions de travail, en Europe, les mouvements répétitifs, les postures douloureuses ou fatiguant concernent encore 50% des emplois. En France, la proportion de salariés subissant au moins 3 contraintes physiques (posture debout, posture pénible, port de charge lourde, secousses, vibrations…) a triplé en 30 ans passant de 12% des salariés à 34%. De la même manière, la part de la population active subissant au moins 3 contraintes de rythme horaire (travail à forte amplitude horaire, horaire irrégulier, ou non planifié) est passée de 6% à 35% en 2016.
Nos nouveaux ouvriers sont caristes, caissières, transporteurs, aides soignants et aides à domicile, agents de nettoyage et de d’entretien … Souvent ceux de la 2e ligne que nous applaudissions tous les soirs pendant le covid. Et nous avons collectivement – Etat, syndicats, patronat – aussi moins su appréhender la question de l’usure professionnelle dans le monde des services.
A un moment où nous devons aussi travailler collectivement plus longtemps, regarder le travail dans sa globalité c’est admettre aussi qu’il existe encore des disparités très fortes entre métiers sur le sujet des départs en inaptitude professionnelle entre 51-59 ans : 5% des cadres de la banque et de l’assurance, contre 35% des ouvriers non qualifiés de la manutention et du bâtiment et 25% des aides à domicile. C’est aussi pour cela que la réforme de 2023 a pu susciter tant d’anxiétés dans la société française : comment puis-je tenir dans ces conditions 2 ans de plus dans des métiers qui objectivement ne sont pas
tenables toute une vie ?
D’où le souhait du Premier Ministre – et je le ferai dans les prochains jours – de lancer une concertation sur le sujet des retraites, notamment de l’usure professionnelle et des petites retraites des femmes.
D’où aussi dans le prolongement des assises du Travail présidés par Jean-Dominique Senard et Sophie Thiéry, mon projet de leur confier les travaux d’une COP Travail annuel avec la première au premier trimestre 2025 sur la question de la santé au travail où nous mettrons tous les sujets sur la table : arrêts de travail, absentéisme et abus, prévention et médecine du travail, organisation et pratiques managériales, dialogue de proximité, impact du réchauffement climatique pour certains métiers extérieurs…
Enfin regarder le monde du travail dans sa globalité c’est aussi voir comment l’intime se glisse aussi dans le monde professionnel et devient une question sociale et politique.
Je n’ai pas pu assister à la table ronde hier organisée autour du rapport « le boulot de dingue » du Secours catholique sur l’importance vitale de la contribution des proches aidants dans la solidarité de proximité. J’ai toujours été étonnée que ce sujet ne soit pas plus connu alors qu’il concerne 8 à 11 millions de nos concitoyens, dont 60 % sont en activité et qui chaque jour se lève avec plusieurs lignes de front : celle de tenir une famille en étant proche aidant, celle de continuer à aller au travail pour subvenir aux besoins de leurs proches et puis tout simplement pour se changer les idées et y retrouver une forme de normalité. La question des aidants salariés commence déjà à se poser dans les entreprises, par des changements d’organisation d’équipes, d’aménagements des horaires, de soutien administratif et social ou de reconnaissance. Cela doit aussi être pris en compte par le politique.
Un autre exemple est celui des mères qui travaillent et qui élèvent seules leurs enfants ; parmi les métiers « essentiels », 54% sont des femmes et 60% vivent seules avec leurs enfants. Cela doit aussi nous interroger – comme employeurs, acheteurs privés et publics de prestations… – sur des aménagements horaires et d’autres formes d’organisation du travail comme le fait la Fédération de la Propreté. L’IGAS vient de terminer un rapport sur le travail à temps partiel subi qui concerne à 80% des femmes. Je souhaite aussi que les partenaires sociaux se ressaisissent de cette question, près de 10 ans après leur premier accord national interprofessionnel sur la question.
Et enfin, dernière et 5e conviction quand j’arrive le matin au Ministère c’est que l’estime de soi au travail passe par la considération, l’écoute, et la responsabilisation.
D’où l’importance des pratiques managériales. Mais la loi fait déjà beaucoup – et à mon sens beaucoup trop dans notre pays – elle ne peut heureusement pas changer les pratiques managériales qui sont d’abord la résultante d’une culture d’entreprise. Et comme le disait un professeur de management Peter Drucker qui enseignait à Harvard « la stratégie, c’est ce que la culture mange chaque matin au petit déjeuner. » Et c’est ce qu’il y a de plus difficile à changer. Cela vient de l’exemplarité à tous les échelons de décision, en commençant par le haut.
Mais ça vient aussi du dialogue social, que ce soit l’écoute professionnelle. Et j’encourage vraiment mes 2 collègues députés à déposer la PPL que nous avions écrite ensemble. Allez- y! Comme je vais continuer à m’appuyer sur le dialogue social dans ce pays quand celui du dialogue politique est plus fracturé. Nous avons avancé sur l’assurance chômage, les seniors… je vais poursuivre avec la concertation sur les retraites et la question urgente des solutions collectives de reconversion pour prévenir et mieux accompagner les restructurations économiques.
Pour conclure, dans le contexte politique ambiant, je vais au travail tous les matins pour faire avancer la cause du travail – ceux qui travaillent, ceux qui cherchent du travail, comme ceux qui veulent en créer ou en proposer.
C’est le travail qui a permis de bâtir notre puissance économique, notre voix singulière dans le concert des nations et notre génie, comme notre Etat social.
C’est le travail qui est au cœur de la promesse républicaine : quand on travaille et qu’on respecte la loi commune, on doit pouvoir se construire une meilleure vie pour soi même et pour sa famille.
La meilleure part de nous-même est celle qui crée, qui ajoute, qui relie ou qui répare.
Celle qui laisse une trace, celle qui montre le chemin. C’est celle qui me fait lever le matin en espérant pouvoir dire un jour comme Alexandre « je suis fière de ce que je suis. »
Merci de votre attention.
Responsable communication et mécénat-CDI-F/H
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