Un job au service des personnes ?

Fin de vie

On recherche des jeunes pour consolider le lien social !

La crise sanitaire a mis en lumière le rôle essentiel des emplois de service notamment dans le secteur du soin. Parmi ceux-ci les emplois d’intervention à domicile sont particulièrement mal reconnus. A un point tel que sur l’ensemble du territoire, ce sont des métiers « en tension » avec de nombreuses offre d’emploi infructueuse entrainant ainsi l’incapacité à répondre aux besoins légitimes exprimés par des personnes souvent en situation particulièrement précaire.

Des métiers qui répondent indéniablement à un besoin social et sociétal

Selon un récent sondage 80% des Français attendent que les politiques publiques incitent au maintien à domicile, une volonté de plus en plus marquée avec l’âge (92% chez les 65 ans et plus).

Les témoignages des conditions de vie dans de nombreux EHPAD pendant le confinement ne sont pas de nature à modifier ces attentes, qui s’expriment aussi dans de nombreux autres secteurs d’activités et auprès de divers publics.

L’intervention à domicile a tout son sens dans la protection de l’enfance, l’assistance familiale, l’accompagnement de personnes porteuses d’un handicap, des personnes âgées en perte d’autonomie, des malades en convalescence, etc.

L’intervention à domicile s’inscrit en outre dans une démarche d’accompagnement et de prévention qui constitue un « investissement » social et humain. Chaque année en France 100 000 femmes font une dépression postpartum, seules 10 000 d’entre elles bénéficient d’un accompagnement à domicile. Un droit universel à être accompagné en sortie de maternité pour garantir le bon développement du bébé serait de nature à prévenir de nombreux troubles et à économiser des mesures réparatrices ultérieures onéreuses.

Le « placement » en établissement n’est pas, dans la grande majorité des cas, la solution la plus pertinente pour les personnes âgées. Il coute cher, socialement, humainement et financièrement et doit donc être limité aux cas le rendant indispensable, quand la sécurité des personnes ne peut être assurée, ou quand celles-ci le souhaitent expressément. Mêmes dans ces cas des complémentarités entre les services d’intervention à domicile et les établissements peuvent être envisagés, pour limiter le besoin de placement à des séjours de répit ou à de l’accueil séquentiel.

Des métiers riches humainement qui peuvent être une expérience enrichissante pour des jeunes

L’intervention à domicile requiert des qualités humaines importantes. Les personnes qui assurent ces services rentrent dans l’intimité, en accompagnant pour les actes essentiels la vie quotidienne : le lever, le coucher, la toilette, l’éducation des enfants, les courses, l’élaboration et la prise des repas, etc.

Pendant l’été, la problématique de l’intervention à domicile est encore accrue. Les salariés de ces secteurs ont comme tout un chacun le besoin et le droit de prendre des congés et de se reposer. Les besoins eux ne diminuent aucunement. Le nombre de morts dues à la canicule prouve s’il le fallait le besoin d’intervention à domicile pendant la période estivale.

Alors si vous connaissez des jeunes qui ont :

– Des qualité relationnelle, de la rigueur et le gout du service

– Le sens de l’organisation, de l’adaptation et de l’autonomie

– Une formation dans le domaine sanitaire, social ou paramédical serait un plus

– Si possible un véhicule ou un permis

Et surtout qui ont envie :

– D’assurer une présence et une aide à la vie quotidienne au domicile de nos usagers

– D’accompagner les sorties, les courses et l’élaboration des repas

– D’aider et accompagner pour les actes essentiels que sont la prise des repas, l’aide à la toilette, l’aide au lever, au coucher…

N’hésitez pas à leur proposer de répondre à l’annonce suivante !

Merci,

Benoît Menard, directeur général de la FNAAFP/CSF responsable de l’antenne SSF de Seine-Saint-Denis

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